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Après plusieurs mois de R&D, nous sommes fiers de présenter Sentinelle, notre nouveau dispositif de drone aérien captif.

Ce système – composé d’un quadcopter, d’une plateforme d’atterrissage et d’un treuil automatisé – permet un déploiement aérien prolongé et sécurisé depuis un navire en mouvement.

Conçu pour résister aux environnements marins les plus hostiles (embruns, vent fort, humidité), Sentinelle repousse les limites de l’usage des drones embarqués.

Sa capacité de décollage et appontage dynamique sur un navire en mouvement a été rendue possible suite au développement d’un logiciel de pilotage automatique couplé à une technologie innovante de treuil automatisé.

Ce sont les aspects différenciant de Sentinelle par rapport à d’autres solutions.
Première application concrète : la Marine Nationale s’est équipée d’un premier exemplaire de cette solution inédite en France.

Le drone peut embarquer différents types de charges utiles :
Caméras stabilisées longue portée avec infrarouge, tracking de cibles, relais de communication afin d’accroitre la portée et les débits entre les unités d’un groupe aéronaval.

Autonomie illimitée, insensible aux brouillages, discrétion, Sentinelle c’est l’avenir de la surveillance embarquée, au service de la souveraineté maritime.

D’ores et déjà disponible sous forme de kit pour la version marine, une déclinaison pour des opérations terrestres est en cours de développement.

Ces premiers essais représentent une avancée majeure dans le développement du projet MANTA x, soutenu par France 2030.

Ce projet qui vise à déployer l’AUV MANTA depuis une station d’accueil sous-marine, contribue à l’atteinte de l’objectif 10 dédié à l’exploration des grands fonds marins.

Jeudi 16 janvier, nous avons eu le plaisir d’accueillir Monsieur le préfet du Var, Philippe Mahé ainsi que Monsieur le Maire de Six Fours les Plages, Jean-Sébastien Vialatte, pour une visite de nos installations de production, au siège de Marine Tech.

En toile de fond, notre programme de développement autour du drone Manta qui a été retenu dans le cadre de l’appel à projet CORIMER financé par FRANCE 2030. Un ambitieux projet qui a débuté en avril 2024 pour lequel Marine Tech et ses partenaires Hologarde, SHIP AS A SERVICE et i2S travaillent sur le développement d’une solution innovante de cartographie et de surveillance des zones côtières et des grands fonds marins.

Cette visite a permis des échanges riches et conviviaux, nous permettant de renouveler nos remerciements pour la confiance accordé par l’état français à ce projet.

Retour sur la première édition du Dronathlon 2024, organisée par la Marine Nationale (CEPN ) et la DGA – Direction générale de l’armement, en collaboration avec l’Agence de l’innovation de défense, du 7 au 11 octobre.
Cet événement inédit a réuni 35 entreprises pour tester des solutions de drones dans des scénarios réalistes et multi milieux.

Marine Tech a participé à 2 exercices, au sein de 2 consortiums :
– Poséidrones avec SEABER (leader), Hologarde et HEXADRONE.
– Amphi D avec Thales (leader), DRONE ACT et PILGRIM TECHNOLOGY.

Dans le premier scénario, le RSV Sea Observer fut équipé d’une balise (USBL) servant à suivre et géolocaliser en temps réel 2 AUV de l’entreprise SEABER.
Ces derniers avaient pour objectif de cartographier une zone côtière et détecter des cibles sous marines (de type mine).
Malgré des conditions tempétueuses, l’opération s’est déroulée avec succès.

Un drone aérien (le Tundra 2 de l’entreprise HEXADRONE) a complété le dispositif. Il a survolé une zone terrestre afin d’identifier des évènements (objets et troupes au sol).
Les retours d’informations en temps réel démontrent la pertinence pour la Marine de l’utilisation de ces technologies de pointe.

Quelques jours après, le second scénario a également vu le déploiement du drone de surface RSV mais cette fois-ci équipé d’un dispositif de déploiement immergé d’un sonar de type FLASH IG (sonar appartenant à Thales) pour l’écoute et la détection des sous marins.

Comme le souligne le magazine le marin « les marins ne tarissent pas d’éloge sur ce canot qui a tenu la mer en pleine tempête et sous l’orage », nos deux scénarios ont été réalisés et validés dans des conditions météorologiques difficiles, avec des vents atteignant 100 km/h et une houle de 2 m, ce qui a permis de définir les limites d’utilisation des différents systèmes.

Ces opérations offrent l’opportunité d’évaluer les performances des drones et de mieux appréhender les besoins opérationnels dans cet environnement complexe.

Nous tenons à remercier tous les participants, ainsi que nos partenaires pour cette expérience enrichissante.

Un grand merci également aux organisateurs de l’événement, sans qui cela n’aurait pas été possible.